« L'avenir contient de grandes occasions. Il révèle aussi des pièges. Le problème sera d'éviter les pièges, de saisir les occasions et de rentrer chez soi pour six heures. »
Woody Allen
Ça y est, le jour j est enfin arrivé. Nous allons chercher
notre camion.
Sur place, on trouve un camion, entouré d’une pile d’accessoires.
Monsieur Gild nous explique les différents boutons et accessoires du camion. J’essaye au mieux de prendre note de tout ce qu’il explique. Selon monsieur Gild, pour bien expliquer le camion, il aurait fallu au moins trois jours. En effet, 6 mois après, on ne connaît toujours pas toutes les fonctionnalités de Cam Cam.
Monsieur Gild nous explique les différents boutons et accessoires du camion. J’essaye au mieux de prendre note de tout ce qu’il explique. Selon monsieur Gild, pour bien expliquer le camion, il aurait fallu au moins trois jours. En effet, 6 mois après, on ne connaît toujours pas toutes les fonctionnalités de Cam Cam.
Après la théorie, place à la pratique.
Monsieur Gild accompagne Ricardo faire un tour pour une première prise en main
du camion. Le permis camion en poche que
depuis quelques jours, Ricardo trouve que la conduite d’un Unimog
expéditionnaire est bien différente d’un camion d’auto école.
Après un après-midi bien chargé et plein d’émotions, voilà arrivé le moment des séparations avec les anciens propriétaires. Nous nous mettons en route en début de soirée (après un premier arrêt dans une station-service qui fait mal au portefeuille), Ricardo dans le camion et moi suivant en voiture. Après une bonne centaine de kilomètres nous faisons un arrêt pour dîner et trinquer à notre nouvelle maison sur roues. Avec l’accord du gérant du restaurant, nous passons notre première nuit sur le parking.
Première nuit, premier soucis : après à peine cinq minutes passées dans le camion, toute l’alimentation électrique de la cellule se coupe. Vu l’heure très tardive, ne voyant pas de fusible ayant sauté et ne trouvant pas tout de suite l’origine de la panne, nous décidons de dormir comme ça. Or la nuit n’est pas très reposante. Il y a beaucoup de bruit de voitures et de camions couronné par un départ d’une excursion de jeunes gens qui avaient fixé un rendez-vous très tôt sur le parking juste derrière notre camion.
Au réveil, Ricardo essaye de relancer le courant. Pareil, le courant nous lâche au bout de cinq minutes. Au bout de quelques réflexions et recherches, il désactive le bouton de sécurité des batteries. Cette fonction est censée empêcher que les batteries ne se vident complètement. Enfin le courant à l’air de tenir. Nous pouvons descendre notre « 1er étage » et nous remettre en route.
Le chemin est assez pénible pour moi, car je roule derrière
Ricardo à une vitesse maximale de 85 km/h qui peut même descendre à 45 km/h
lors de longues montées.
Après un bon déjeuner dans un tout aussi bon restaurant, nous reprenons la route. Vu qu’il ne reste plus que 150 km, Ricardo pense qu’il n’est plus nécessaire que je le suive. Je peux enfin rouler à une vitesse normale.
Malheureusement à une
centaine de kilomètres de l’arrivée sur la fin d’une très longue montée, un
voyant rouge s’allume sur le tableau de bord du camion. Ricardo pense d’abord
qu’il s’agit d’un problème de surchauffe, mais en regardant de plus près il
remarque que c’est le voyant du système de freinage. Les deux aiguilles qui
indiquaient 21 bars de pression dans les bombonnes reliées au système de
freinage (état normal), indiquaient maintenant pour l’une 8 bars et l’autre 0.
Suite à cela Ricardo roule très prudemment et mettra plus de 2 heures pour ces
100 km.
Le soir, nous sommes heureux d’être rentrés à la maison, de revoir nos petites filles et de pouvoir leur montrer le nouveau camion. Mais notre joie est un peu gâchée par ces soucis rencontrés lors de notre premier trajet.
Rendez-vous sera pris au garage Mercedes Truck à Leudelange pour un diagnostic complet du camion.
Mais ceci est une autre histoire…