01.09.2015
Notre entrée en Mongolie se fait sous un ciel couvert avec
de légères averses. Le paysage est magnifique. Des plaines gigantesques
entourées de hautes montagnes lointaines.
La route est un peu cahoteuse, moins bonne qu’en Russie.
Nous comptons atteindre la capitale UlaanBataar au plus vite, car nous avons le
visa pour le Kazakhstan à faire, avant d’entamer notre boucle vers le Sud pour
visiter le fameux désert du Gobi et puis vers l’ouest pour traverser les
chaînes montagneuses de l’Altaï avant le retour en Russie. Comme il n’y a que très peu de routes
goudronnées dans ce pays, l’avancement se fait plus lentement sur des pistes.
Selon les forums de voyageurs, il faut donc prévoir à peu près un mois pour
faire notre boucle.
Le trajet vers la ville est assez énervant: nous passons trois péages, pour payer une route qui n’est pas en bon état. On a l’impression qu’on nous indique un prix au hasard, alors qu’on ne sait pas comment vérifier si c’est correct.
Le trajet vers la ville est assez énervant: nous passons trois péages, pour payer une route qui n’est pas en bon état. On a l’impression qu’on nous indique un prix au hasard, alors qu’on ne sait pas comment vérifier si c’est correct.
Nous passons la nuit sur une montagne à plus de 1600 m de hauteur. Il fait froid et le vent souffle très fort.
Vue à 360° de notre bivouac. |
avec... |
CamCam... |
au centre. |
Nous approchons d’UlaanBataar le lendemain matin, avec une
certaine excitation et curiosité. Cette ville est une des capitales les plus
récentes du monde et selon les guides, soit on l’adore, soit on la déteste.
Tout est très chaotique et désordonné, les grands buildings côtoient les
pavillons à un étage. Il y a des chantiers partout, car la ville est en
perpétuelle construction ou reconstruction.
Un petit magasin entouré de grands buildings en chantier. |
Tout est en mouvement, la plus
grande activité se situe sur et autour la fameuse Peace avenue qui traverse la
ville d’Est en Ouest. Le trafic y est infernal, tout autant que le bruit. La
conduite est très agressive, on entend des klaxons continuellement. Des
policiers règlent la circulation sur les grands carrefours, ils sifflent en permanence
pour se faire entendre dans la cohue.
Carrefour type avec un policier réglant la circulation.. |
Nous mettons plus de deux heures, dans ce
chaos pour atteindre le centre de la ville se trouvant à 4 kilomètres. Aucune
place de parking en vue. Ricardo se gare en double file, le temps que je fasse
un saut à l’office de tourisme pour obtenir une carte et certaines
informations. Pendant ces dix minutes, à plusieurs reprises un policier lui
demande de bouger. Il devient très vite clair pour nous, que nous ne pourrons
pas circuler avec CamCam dans cette ville. Nous devons soit sortir du centre, soit
trouver un hôtel avec parking. Après plusieurs tours de quartiers, nous
trouvons enfin la « Guesthouse » recommandée par l’office de
tourisme, malheureusement celle-ci n’a pas de parking, alors que j’avais
précisé ce besoin à l’office de tourisme… Heureusement, non loin de là, nous trouvons
un petit hôtel avec une cour/parking. Epuisés et à bout de nerfs, nous trouvons
enfin à l’hôtel Angel un petit havre de paix. La chambre avec salle de bains
est acceptable, vu le prix qu’on va payer (15 €). En plus, depuis la chambre
nous avons vue sur CamCam, qui est stationné sur le parking, surveillé par
caméra.
Vue depuis la chambre d'hôtel |
Un repos bien mérité à l'hôtel. |
Profitant du WIFI de l'hôtel, nous nous offrons une soirée cinéma dans CamCam. |
Le problème de l’hébergement réglé, nous nous attaquons à celui de nos
ventres qui gargouillent et serons comblés par un repas copieux dans notre
premier restaurant mongol. De là nous nous promenons toujours sur la Peace
avenue jusqu’à la place principale de Sükhbataar.
Genghis Khan sur son thrône |
Le guerrier Sükhbataar sur son cheval. |
Il y a beaucoup à voir dans cette curieuse ville. On croise des moines, des gens en tenue traditionnelle mongole, des mendiants, mais aussi, comme chez nous, des gens en tenue de ville. Nous remarquons que les poussettes sont quasiment inexistantes : les parents portent leur bébé à même les bras. Voir une mère marcher tout en allaitant son enfant nous surprend un peu. Un homme nous aborde avec ses enfants pour nous parler un peu, demander d’où on vient, nous parler de ses origines et de sa famille, nous souhaiter bonne chance...
Peu importe le restaurant choisi, nous mangeons bien dans la capitale.
On observe aussi des gens au bord de la route levant une main, il s’agit ici de leur façon de héler un transport. Des taxis, comme des voitures privées, s’arrêtent pour les emmener à un prix dérisoire. Ainsi contrairement aux villes européennes, ici la plupart des voitures sont bien remplies. Nous avons-nous même fait l’expérience de prendre un « taxi » de cette manière, on l’a partagé avec un autre client de l’hôtel et ses enfants. Nous avons ainsi traversé la ville jusqu' à l'ambassade du Kazakhstan, à 8 dans une Toyota Prius, des enfants sur chaque genou… rien d’inhabituel en Mongolie.
A l’ambassade, nous tombons sur une secrétaire très serviable,
mais qui ne semble malheureusement pas au courant de toutes nos options pour
obtenir un visa. M’étant renseignée à l’avance, nous demandons un visa double
entrée, valable pendant trois mois, qui nous permet de passer deux fois un mois
maximum dans le pays. L’ambassadeur, très sympathique, confirme cette
possibilité à la secrétaire et nous pouvons donc commencer les démarches
administratives. Le temps que je remplisse une partie des documents, Ricardo
part faire le virement à la banque et revient avec la preuve du payement de 120
Dollars (60 par personne). Les visas des enfants nous sont offerts. Nous
laissons nos passeports sur place et pourrons revenir les récupérer après le
weekend, il faudra appeler pour vérifier s’ils sont prêts.
Un ancien palais transformé en musée |
Nos premiers "chameaux" |
Nous retournons à pied vers le centre-ville, mais en profitons aussi, pour
passer au consulat du Luxembourg. Il est en effet conseillé aux voyageurs comme
nous, de contacter leur ambassade pour s’enregistrer, comme ça en cas de pépin,
ils ont nos données. Nous nous réjouissons de pouvoir rencontrer quelqu’un
parlant luxembourgeois. Ayant marché quelques kilomètres avec les enfants sous
un soleil tapant à plus de 30 degrés, nous sommes déçus de constater, qu’on ne
trouvera personne du Luxembourg dans ces bureaux. Au consulat les employés
mongols, travaillant en premier lieu pour une entreprise locale, communiquent
en anglais seulement. Ils paraissent même très surpris de voir des
ressortissants du Luxembourg. Ce n’est apparemment pas usuel, que les gens
viennent s’enregistrer, mais ils veulent bien faire des copies de nos
passeports au cas où et nous laissent un numéro de téléphone.
Ayant fini le travail administratif dans la ville, nous
remplissons enfin les réservoirs d’eau de CamCam grâce à un tuyau d’arrosage
branché à un robinet de l’hôtel et prenons ensuite impatiemment la route vers
l’est. Nous comptons nous promener quelques jours à la campagne, en attendant
les visas kazakhs, car la Mongolie n’est pas que cette capitale bruyante.
A la sortie de la ville, le trafic se calme progressivement. |
Sinn impressionnéiert vun äere Berichter an den herrleche Fottoën - heiheem ass d'Schoul düster a gro - vill Problemer matt schwaache Kanner a gestresste KollegINNen - hudd der keng Plaz méi frei fir eis? ;-)
RépondreSupprimerDécke Kuss a vill Gléck fir d'Weiderrees vum Malou a mir. (a blogt fläissech - ginn ëmmer 'rëm liesen a kucken a staunen)
Et freet eis vun iech ze héieren. Ma natirlech hu mer nach Platz fir iech, mir loossen Kolleegen dach net am Stach an hirem Leed ;-) Lount iech e Camper a kommt eis no. Et ass nach nët ze spéit... Léif Gréiss un iech zwee.
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimer